Accueil > Un espace de coopération
Dans l’émergence des mobilisations citoyennes et associatives sur le territoire de la Haute Mayenne, une date est importante : en mars 2000, 5000 personnes manifestent à Laval et 3000 à Bais. Elles s’opposent à l’implantation d’un site d’enfouissement de déchets nucléaires. Dans les semaines qui suivent l’annonce du projet, 44 associations sont créées, et regroupent plus de 8000 adhérents… De cette mobilisation « contre un projet », sont nées beaucoup d’initiatives « pour des projets ». La colère pousse à agir… et la coopération permet de transcender la colère en énergie créative. C’est dans ce contexte qu’en 2002 naît le Pays de Haute Mayenne qui portera le GAL et son premier programme LEADER.
Aux côtés de ces différents acteurs, le GAL est à l’origine de nombreux projets collectifs sur le territoire de Haute Mayenne : le développement des énergies renouvelables et les économies d’énergie et le festival Croq’ les mots, marmot !, un projet culturel autour du livre et du tout-petit, la SCIC Mayenne Bois Energie qui a mis en place une filière pour alimenter les chaudières collectives avec du bois bocager local, un projet alimentaire territorial pour relocaliser notre alimentation et développer les circuits courts, notamment en restauration collective, des initiatives autour de la mobilité durable, de l’économie circulaire, de la rénovation de bâtiments publics de qualité énergétique et environnementale, …
Les acteurs qui s’impliquent dans ces projets font référence à « la méthodo du GAL », qui consiste à associer tous les acteurs concernés par le projet à mettre en œuvre. La coopération requiert d’associer l’ensemble des parties prenantes dans l’élaboration de la réponse sur un sujet dont les différents aspects sont tous liés les uns aux autres. Elles deviennent alors co-auteurs de cette œuvre commune. Le territoire de Haute Mayenne regorge de « forces vives » et la « méthodo du GAL », la coopération, donne aux acteurs cette force de vie : elles deviennent vivantes parce qu’elles sont mises en lien. Mais la coopération n’existe que si elle est décidée. Elle ne demeure que si elle est entretenue, ce qui nécessite une vigilance de chaque instant.
La coopération est un processus vivant et dynamique. La coopération ne s’institutionnalise pas. Elle se fonde et se refonde sans pour rester vivante. C’est un processus de refondation permanente. Entretenir la coopération territoriale, et la refonder sans cesse, voir le coeur de l’action du GAL !